Hong Kong
Une
densité urbaine phénoménale, des prix immobiliers en location et
à la vente parmi les plus chers du monde, et une pénurie structurelle de logements sociaux : les classes populaires ont
investi les toitures terrasses des vieux immeubles du quartier ancien
de Kowloon, pour y construire des abris de fortune plus ou moins
tolérés par les autorités. Dans certains cas, la
prolifération de ces abris sur certains grands immeubles a créée
de véritables petites communautés. Ces constructions précaires
sont, le plus généralement, habitées par des salariés, des
artisans, des vendeurs ambulants, de nouveaux immigrants chinois,
etc. qui disposent d'un salaire régulier ; on y trouve également
dans certains cas, des trafiquants de drogue, protégés de la police
par un labyrinthe de couloirs étroits et d'échelles dissimulées.
Certaines, les plus anciennes, disposent de plusieurs pièces, voire d'un jardin ; tandis
que les plus récentes, les plus sordides forment de
véritables shanty towns [bidonvilles]. C'est une pratique déjà
ancienne, et certaines auto-constructions s'empilent sur deux, voire
trois niveaux.