En Italie, la spéculation n’est pas le seul fléau car un autre phénomène apparaît dès les années 1950 : l’abusivismo edilizio ; formule signifiant une construction abusive, c'est à dire illégale, concernant l'habitat. Un phénomène collectif et une forme de désobéissance civile et d'illégalisme qui transcendent toutes les formes d’appartenances aussi bien sociale que politique. Si les premières constructions illégales étaient l’oeuvre des classes pauvres, puis ensuite de la classe ouvrière, ce phénomène deviendra un phénomène de masse et concernera, en grande majorité la classe ouvrière et la classe moyenne.
Des millions de maisons individuelles, des millions de m² d'appartements en immeuble collectif seront construits ainsi, hors réglementation et illégalement dans les périphéries des villes, jusqu'au coeur même des villes. Des quartiers entiers surgissent, puis se développent et se densifient ; qui nous rappellent le roman La Ville Invisible d'Italo Calvino car bien que ne figurant pas sur les plans cadastraux, des milliers d'habitants y vivent.
Des millions de maisons individuelles, des millions de m² d'appartements en immeuble collectif seront construits ainsi, hors réglementation et illégalement dans les périphéries des villes, jusqu'au coeur même des villes. Des quartiers entiers surgissent, puis se développent et se densifient ; qui nous rappellent le roman La Ville Invisible d'Italo Calvino car bien que ne figurant pas sur les plans cadastraux, des milliers d'habitants y vivent.
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