Denise Colomb | Guadeloupe | 1958
« Elle
a germé, la ville, d’un magma de misère et d’un maigre
cadastre, d’une eau trouble, d’une aurore cassée. Ce n’était
qu’un comptoir, qu’une maison de passe, qu’un enclos, qu’un
caillot, qu’une dissidence, qu’une blessure ouverte de
l’histoire. »
Ernest
Pépin | 2007
L'urbanisme
colonial, après l'abolition de l'esclavage en 1848 en France, adopte
bien des configurations en fonction des particularités économiques
du pays colonisé, de la nature « bonne » ou « méchante »
des colonisés, du climat et des caprices des éléments naturels, de
la géographie, de l'héritage urbain et architectural, autochtone
pré-colonial ou importé, et de la vocation de la ville –
militaire, commerçante, industrieuse, administrative, agricole -
assignée par l'administration.
Mais
la colonisation est par définition une domination spatiale, qui se
décline en plusieurs échelles, du grand territoire à l'espace
urbain des villes que le pouvoir colonial organise, réglemente et
contrôle, selon deux grands principes : un principe discriminatoire,
et social et racial, associé au principe répressif, principes
atténués mais aussi fonctionnels dans les villes post-coloniales de
l'Union française de l'après seconde guerre mondiale. Aimé
Césaire, longtemps maire de Fort-de-France en Martinique déclarait
ainsi : « Nous avons reçu les premiers CRS avant de voir la
première application de la Sécurité Sociale.»
La lecture est réservée
à nos donateurs.
Renseignements :
akorsyul@gmail.com
Merci.
RépondreSupprimerBonsoir et merci pour cet article extrêmement enrichissant !
RépondreSupprimerQui en est l'auteur ?
Vraiment très enrichissant.....merci !
RépondreSupprimerVraiment très enrichissant.....merci !
RépondreSupprimerMerci pour cet écrit...
RépondreSupprimermci mci
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